Mauvaise nouvelle pour le personnel de la Société des mines de l’Aïr (Somaïr), l’une des filiales du Français Areva au Niger. Le groupe français procédera au licenciement d’une partie du personnel pour raison économique, à partir de 2018.
« Nous sommes contraints de prendre cette décision: c’est une question de survie pour Somaïr », annonce Areva qui confie à l’Afp que « les conditions du marché sont très difficiles et les prix de l’uranium très bas, à 1 dollar la livre. Somaïr doit adapter son organisation industrielle et ajuster ses effectifs».
Ainsi, près de 200 agents seront licenciés sur les 916 agents en service au sein de la Somaïr. Les sous-traitants seront aussi touchés par ce dégraissage de l’effectif. 500 postes sont menacés sur les 1402 opérationnels.
La Somaïr est une coentreprise entre Areva et l’Etat nigérien et opère à quelques kilomètres de la ville d’Arlit au nord du Niger (région d’Agadez). Areva détient 63,4% du capital de cette joint-venture. Le groupe français exploite l’uranium nigérien depuis 1971. La mine a produit 2 650 tonnes d’uranium métal en 2010, soit une production cumulée d’environ 52 500 tonnes depuis le début de la production.
La seconde filiale d’Areva, la Compagnie minière d’Akouta (Cominak) n’est visiblement pas concernée par cette mesure. Aucune information n’a filtré à propos, du moins pour le moment. Le Niger est le 4eme producteur mondial d’uranium.