A quelques jours de la visite du Conseil de sécurité au Mali, du 19 au 23 octobre, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a présenté ses recommandations pour un soutien accru à la force antiterroriste du G5 Sahel. Il note le niveau de préparation très disparate des cinq pays du Sahel, le manque d’équipement et de financement et appelle les Etats membres à être « ambitieux ».
Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau
Antonio Guterres se serait personnellement impliqué dans ce rapport, selon une source qui indique qu’il souhaitait que le langage soit volontairement très engagé. Le G5 Sahel est une opportunité à ne pas laisser passer, écrit-il. Et il prévient indirectement les Etats-Unis, réfractaires à apporter un appui financier : le coût de l’inaction sera bien plus élevé qu’un soutien à cette force.
Puis il liste les besoins colossaux : le G5 Sahel cherche toujours 300 millions d’euros de financement. Il manque d’équipements les plus basiques comme des gilets pare-balles, des moyens de communication et de renseignements. Les visions stratégiques au sein de cette force africaine ont aussi du mal à s’accorder.... suite de l'article sur RFI