Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Société

Migration illégale : le Niger assure le job, selon l’OIM
Publié le vendredi 20 octobre 2017   |  La Tribune


Des
© AFP par ISSOUF SANOGO
Des migrants en route vers la Libye.
Lundi 1er juin 2015. Niger


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le nombre de migrants transitant par le Niger et la Libye a considérablement baissé ces derniers mois, selon le constat que vient de dresser l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). L’agence onusienne explique cette situation par les mesures prises par les autorités de ces deux pays et particulièrement du Niger pour mettre fin au trafic des migrants dans la région d’Agadez, passage de transit obligé pour accéder aux côtes européennes. Aujourd’hui, certaines autorités locales dénoncent l’absence des contreparties financières promises.

Les chiffres que vient de publier l’OIM parlent d’eux-mêmes : de 5 000 à 7 000 par semaine l’année dernière, le nombre de migrants transitant par Agadez au Niger avant de mettre le cap vers la Libye ou l’Algérie en direction de la Méditerranée, est actuellement estimé à quelque 5 500 par mois. Pour l’OIM, c’est un fait : le nombre de migrants transitant par le Niger pour rejoindre la Libye a considérablement chuté. «Une chute spectaculaire», même selon l’agence onusienne pour qui ce recul n’est pas étranger aux mesures «énergiques» prises par les autorités nigériennes pour arrêter les passeurs et pour fermer les «ghettos», des lieux de transit où vivent les migrants.

Selon l’OIM, le Niger a ainsi fermé trois des six maisons de transit dans la ville d’Agadez, «où les migrants s’arrêtaient souvent avant de poursuivre leur voyage devant les mener à la traversée de la Méditerranée». C’est ce qu’a confirmé le chef de la mission de l’OIM au Niger, Giuseppe Loprete, tout en ajoutant que les migrants attendaient dans ces maisons de transit avant que les véhicules des passeurs les acheminent en Algérie ou en Libye. «De nombreux véhicules ont été récupérés par l’armée le long des routes migratoires. Les contrebandiers ont été arrêtés», explique également Giuseppe Loprete pour qui «tout ceci a créé un contexte et envoyé un message aux candidats au départ disant que le transit via Agadez n’est pas facile, n’est pas si facile que ça».
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires