Le 23 octobre 2017, une nouvelle étape vient d’être franchie dans le processus de la mise en place de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). 7 nouveaux membres de la CENI viennent d’être nommés par le Président de la République.
Les 7 nouveaux membres nommés par décret du Président de la République se répartissent comme suit : 3 au tire des partis politiques (Issa Boukari, Hima Mamane et Abdourhamane Tari Bako) ; 2 au titre des organisations de la société civile (Wada Nafiou pour le collectif des organisations de défense des droits de l’homme et de la démocratie et Mme Katambé Mariama Boukary pour le collectif des associations féminines) ; et 2 au titre de l’administration publique (Moussa Ladan pour le ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Religieuses et Coutumières et Mallam Oumarou pour le Ministère du Plan).
Ces 7 membres nouveaux membres viennent rejoindre les deux précédemment nommés à savoir le Président en la personne de Sounna Issaka et le Vice-président en la personne d’Amada Aladoua portant ainsi à 9 les membres de la CENI. D’autres nominations ne vont pas tarder. A présent, les regards sont braqués en direction de l’Opposition politique dont les représentants sont attendus. Il faut noter que jusqu’ici, le Front pour la Restauration de la Démocratie et la Défense de la République (FRDDR) continue à garder une position rigide quant à sa participation au processus électoral arguant un processus tronqué, sans consensus.
Position identique pour les partis politiques non-affiliés même si à ce niveau, on parle d’une révision de position dans les prochains jours, certains membres de ce regroupement voulant lâcher du lest. Jusqu’à quand le FRDDR va continuer à faire la tête dure ? Du côté de la Majorité, il n’est pas question de laisser le processus prendre du retard au risque d’assister à la fin à un bâclage des élections, porteur de tous les périls.
Aussi, ajoute-t-on du côté de la Mouvance présidentielle, il y a l’impérieuse nécessité de prendre rapidement à bras le corps la question de l’élaboration du fichier du fichier électoral biométrique qui est un gage de crédibilité de la transparence des élections. « Si tant est que l’Opposition tient à des élections crédibles, il n’y a pas de raison qu’elle fasse traîner le processus électoral », avance-t-on du côté de la Majorité.