Le ministre de la santé publique Dr Illiassou Mainassara est déterminé à mettre de l’ordre dans le secteur notamment dans les officines privées, un ménage qu’il a entamé depuis plusieurs mis et qui a déjà concerné certaines cliniques de la place.
Ce samedi 28 octobre lors de la séance des réponses aux questions des membres du gouvernement à l’Assemblée nationale, le ministre a révélé que suite à une série d’inspections réalisées par ses services au cours des trois derniers mois, cinq (5) pharmacies, un (1) laboratoire d’analyse médicale et un (1) cabinet spécialisé en procréation médicale assistée, risquent la fermeture dès ce lundi pour manquements à la réglementation en vigueur. Des mises en demeure leurs ont été adressées afin qu’ils se conforment aux règles dans les prochaines 48H. Selon le ministre, les pharmacies ont été épinglées pour le non respect des marges bénéficiaires fixées par les textes qui sont de 0,35% alors que sur certains produits, les pharmacies épinglées arrivent à réaliser des marges de 50%. Pour le cas du cabinet de santé, lequel risque la fermeture dès ce lundi, il a été épinglé pour s’être érigé en véritable clinique au sein de laquelle officie un gynécologue bien connu de la place alors que le cabinet n’est qu’un simple centre de soins et par conséquent, ne dispose pas des autorisations nécessaires pour les prestations qu’il réalise.
Le ministre Illiassou Mainassara répondait aux questions d’un député qui l’a interpellé sur certaines pratiques peu orthodoxes dans le secteur notamment l’établissement par certains médecins véreux de faux diagnostics. Le Docteur Mainassara a assuré la représentation nationale et rassuré les citoyens que tous les fraudeurs seront « débusqués et soumis à la rigueur de la loi ».