Comme il l’a promis hier en conférence de presse juste après les malheureux évènements ayant suivi la manifestations de la société civile, le ministre de l’intérieur a signé ce lundi 30 octobre, l’arrêté portant interdiction sur toute l’étendue du territoire national, des activités de l'Association de défense des droits des consommateurs des technologies de l'Information, de la communication et de l'énergie (ACTICE).
« Tous ceux qui ont eu des responsabilités dans les évènements de ce matin répondront de leurs actes » avait annoncé Bazoum Mohamed. Pour rappel, c’est au nom de Abass Abdoul Aziz, président d’ACTICE que la demande de manifestation a été déposée et autorisée. Le président d’ACTICE a d’ailleurs été interpellé ce lundi dans la soirée à la PJ.
Des personnes ont également été arrêtée au cours des échauffourées qui ont suivi et d’autres sont à prévoir car le ministre de l’Intérieur, qui a entre autre indexé le Lumana de Hama Amadou d’avoir infiltré la manifestation, a fermement promis que « force restera à la loi ».
Selon Bazoum, le bilan est malheureusement assez lourd avec 23 policiers blessés, dont quatre cas graves, quatorze véhicules détruits, dont dix de la police et les autres appartenant à des privés.
De même, intervenant sur les ondes de la télévision publique, il a confirmé le saccage des biens publics et privés. Il s’agit notamment du commissariat de police du grand marché qui a été incendié, une partie d’un mur du parlement effondrée ainsi que la devanture du bâtiment de la CENI, laquelle a été vandalisée aussi. Des stations d’essence et autres dégâts constatés sur les grandes artères de la capitale.... suite de l'article sur Autre presse