Le président Emmanuel Macron a estimé mardi que "le succès de la force conjointe est une obligation collective" dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, après une rencontre à l’Elysée avec le président malien Ibrahim Boubakar Keita.
Le président français a estimé que le lancement "ces jours-ci" des "premières opérations dans la zone des trois frontières" montraient que les délais fixés au sommet du G5 Sahel (Mali, Niger, Mauritanie, Burkina Faso et Tchad) début juillet à Bamako étaient tenus.
Au-delà, il s’est félicité de "quelques avancées symboliques notables depuis les combats cet été", dans le processus de paix au Mali.
"Il est indispensable que l’on continue l’indispensable travail justement de lutte et de sanctions contre toutes celles et ceux qui s’opposent au processus d’Alger", a insisté M. Macron.
Il a également insisté sur la nécessaire poursuite d’"un travail extrêmement important de retour des administrations et des services de base, de redéploiement de l’Etat sur l’ensemble du territoire malien afin de rétablir la confiance et la stabilité".