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Mission terminée : AMEN AMIN, le citron pressé devenu inutile
Publié le vendredi 3 novembre 2017   |  Actu Niger


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© Autre presse par DR
Mission terminée : AMEN AMIN, le citron pressé devenu inutile


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Le citron pressé devenu inutile n’a pas de place dans le panier de la ménagère. Autrement expliqué, la Renaissance n’a plus besoin du parti Alliance des Mouvements pour l'Emergence du Niger «AMEN-AMIN», pour poursuivre son chemin. Ayant le MNSD-Nassara à ses cotés, avec ou sans AMEN AMIN, hier comme aujourd’hui, le PNDS-Taraya et par extension la MRN, n’a plus besoin du parti microscopique de Ladan Tchana pour gérer les affaires d’Etat. C’est du moins, ce message de l’ingratitude politique qu’ont perçu nombre des nigériens au constat du départ du ministre ‘’gifleur de policière’’ du ‘’Gouvernement-dambu.’’


En effet, AMEN AMIN a été politiquement affaibli par le PNDS-Taraya qui a usé de toutes les manœuvres politiques souterraines possibles (motion de censure) pour mettre hors jeu, d’abord, la Maire de la Commune Urbaine de Kollo, puis le Maire de la Commune Rurale de Karma et celui de la Ville de Niamey tous révoqués par décret pris en conseil des Ministres avant d’être placés actuellement sous les verrous. Si le Maire de Dantchandou, sous la bannière du parti AMEN AMIN, a pu résister aux coups de balais du concasseur des partis au Niger, c’est à cause des yeux doux qu’il fait au président ‘’kaama-mini’’ du PNDS mais aussi et surtout au Président Issoufou qu’il vénère comme Umar Ibn Katab….’’LE VRAI’’.

Quant aux voix des trois (3) députés (AMEN AMIN) au parlement, elles sont également sans enjeu politique numérique pour le PNDS-Taraya qui doit pouvoir disposer des moyens conséquents de s’en offrir lorsque les circonstances l’exigent au sein de l’hémicycle.

Outre, la cabale ouverte contre les militants du parti AMEN-AMIN plusieurs fois dénoncée dans ses déclarations de presse, il faut surtout rappeler le feuilleton AREVA dans lequel Hassoumi Massoudou alors Directeur de Cabinet du Président de la République, aurait court-circuité le Ministre d’Etat Ladan Tchana en agissant à son insu, en son nom et pour son compte à Paris (…)

Pourtant, le Président du parti AMEN AMIN Ladan Hamidou Tchana, qui a toujours su ce qui se tramait n’est jamais sorti pour parler de fidélité à « ses principes et convictions ». Il a fallu qu’il comprenne qu’il n’y a que lui seul qui reste à être éjecté du navire de la Renaissance pour qu’il songe à prendre l’opinion publique à témoins de l’ingratitude du parti du Président Issoufou à son endroit. C’est ce qui fut fait. A la vérité, Ladan Tchana aurait pu démissionner depuis très longtemps puisqu’il savait parfaitement que dans le cadre de l’alliance avec le Président Issoufou qu’il n’a connu qu’en 2000, le PNDS-Taraya n’en a cure avec « ses principes et ses convictions ». Du reste, en cas de contradiction ou de confusion des principes du PNDS et ceux d’un parti microscopique allié, c’est sans conteste les principes du PNDS-Taraya qui prévalent. Ladan le sait même s’il affirme être prétendument fidèle à ses principes et convictions.

Encore que même à la demande de la direction du parti AMEN AMIN qu’il préside, Ladan Tchana n’a jamais accepté l’option de la démission du ‘’gouvernement-dambou’’ comme solution. C’est dire que pendant tout le temps que le PNDS pourchassait ses camarades, les emprisonne ou harcèle avec des inspections d’Etat, Ladan Tchana, lui, fermait les yeux et tympans en jouissant tranquillement des privilèges de son poste de ministre d’Etat, membre d’une équipe gouvernementale de quatre trois (43) personnes dans un pays où face au train de vie élevé de l’Etat, l’orthodoxie financière s’impose en règle de bonne gouvernance.

Mais c’est précisément lorsque le célèbre ministre bagarreur a compris que son tour est arrivé d’être remercié qu’il choisit (la petite porte) les réseaux sociaux (twitter) pour l’annoncer. D’aucuns pensent qu’il l’a fait dans le but d’impressionner les amateurs du jeu de politique spectacle. Un jeu dans lequel Ladan H. Tchana a été un des plus jeunes acteurs et complices au sein d'une classe politique vieillissante qui a atteint ses limites.

Sur 15 millions d’habitants au Niger, ils sont seulement quatre centre mille (400.000 personnes) à avoir accès à internet. C’est pourquoi, les nigériennes et le nigériens qui, en majorité n’ont pas accès à internet, étaient surpris d’apprendre qu’un homme d'État qui se respecte et qui respecte ses concitoyens ait choisi ce canal pour annoncer sa démission d'une haute fonction de la République.

Dans ce télescopage, Ladan H. Tchiana, le disciple politique d’un certain Hama Amadou, a failli en voulant tout simplement jouer avec l’intelligence du commun des nigériens. Néanmoins, il est certain que les Nigériens avertis ne seront pas surpris d’apprendre le départ du parti AMEN AMIN de la majorité au pouvoir (MRN), sa prise d’assaut des médias pour jeter l’anathème sur le régime comme l’a maladroitement fait un certain Amadou Boubacar Cissé de l’UDR Tabbat qui a fini, aujourd’hui, par abandonner ses militants dans le désarroi total. Sans moi, tout est noir, après moi le déluge…Il est où le sens de l’Etat ?

Dans tous les cas, les dossiers aéroport international Diori Hamani, l’affaire STM et bien d’autres qui seront bientôt déballés sur la place publique….n’ont été que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. En définitive, aussi bagarreur qu’on puisse penser de Ladan Hamidou Tchana, il est clair qu’il n’a pas claqué la porte du Gouvernement. Le PNDS Taraya, parti concasseur des alliés indociles, l’a tout simplement jeté à la rue comme un citron pressé devenu inutile. Mission terminée. Et il le sait. Il est temps que l’ANDP Zaman Lahya et le MPN Kishin-Kassa se préparent…

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