La perte de quatre soldats dans une embuscade au Niger, au cours d’une opération discrète, relance à Washington un débat lancinant.
Il a fallu une embuscade meurtrière pour que les Américains prennent conscience que leurs soldats combattaient également le djihadisme en Afrique. L’annonce de la mort de quatre membres des forces spéciales, le 4 octobre, n’a d’ailleurs pas immédiatement attiré l’attention, d’autant que la Maison Blanche a mis douze jours avant que Donald Trump exprime publiquement les condoléances aux familles des soldats tués en opération. Le président des Etats-Unis a ensuite détourné l’attention de l’engagement américain sur un théâtre moins familier que le Moyen-Orient en alimentant, comme à son habitude, la polémique. Cette fois, en essuyant des reproches sur un manque de compassion supposé à l’égard de la veuve afro-américaine d’une des victimes de l’embuscade.... suite de l'article sur LeMonde.fr