Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Économie

La ministre de l’Energie interpellée au Parlement sur la centrale de Gorou Banda
Publié le mardi 7 novembre 2017   |  Niamey et les 2 jours


La
© Autre presse par DR
La ministre de la Communication, Mme Amina Moumouni, a procédé,Mardi 24 Aout à l`installation officielle du comité technique chargé de la relecture du cadre juridique et institutionnel du secteur des Télécommunications.


 Vos outils




Le problème de délestage qui s’accroit au Niger malgré l’inauguration, le 2 avril dernier, de la centrale thermique Gorou Banda d’une capacité de 100 Mw (censée satisfaire les besoins du moins dans la région de Niamey et ses environs), fait des mécontents au sein de la représentation nationale.

En séance plénière, le 3 novembre dernier, le député Nassirou Halidou a interpellé la ministre de l’Energie sur le sujet. Il ressort que la centrale a coûté plus de 83 milliards de francs CFA.

Pour Amina Moumouni, ministre de l’Energie, la construction de la centrale se fait en deux phases : « La première de 80 MW ayant coûté au total 73,996 milliards de francs CFA dont la Centrale thermique diesel de 80 MW pour un coût de 62,318 milliards de Francs CFA. A cela, il faut ajouter les postes et lignes d'évacuation d'énergie électrique pour un montant de 9,971 milliards de francs CFA et les prestations de l'ingénieur conseil s'élevant à 1, 707 milliards. », explique-t-elle avant d’ajouter que le gouvernement y a contribué à hauteur de 8,125 milliards de Francs CFA ; le reste du financement étant couvert par des emprunts auprès de la Boad (50 milliards de Francs CFA), et de la Bid (17,31 milliards de Francs CFA.

« La deuxième phase de 20 MW va bientôt démarrer en 2018 sur financement conjoint de l'Etat et de la BAD : 14, 760 milliards de Francs CFA. », informe la détentrice du portefeuille de l’Energie qui annonce en outre l’installation prochaine de champ solaire de 20 MW dont le financement est en cours d'obtention par l'AFD et l’UE.

Sur la question du coût du kilowat au niveau de la centrale, Amina Moumouni laisse entendre que le kilowattheure est à 109,93 Francs CFA (hors frais fixes) avec du gasoil, et de 100,08 Francs CFA en utilisant du fuel lourd. « Les turbines à gaz produisent (hors frais fixes) le kilowattheure à 157,79 francs CFA, les groupes MTU à 99,18 francs CFA et le groupe PC4 à 103,69 francs CFA.», ajoute-t-elle.

En conclusion, la ministre informe que la centrale a été lancée pour améliorer l’autonomie énergétique du pays, sécuriser l'approvisionnement de la zone Fleuve (Niger), et renforcer le renouvellement du parc thermique où certains groupes fonctionnent depuis 30 ans.

Amina Moumouni s’est également inscrite en faux contre cette partie de l’opinion qui juge « inopportune », la construction de cette centrale dont l’impact ne se fait pas encore sentir. D’après elle, ledit projet a fait l’objet d'analyse approfondie de plusieurs acteurs étatiques et a été implémenté pour entre autres, doter la capitale Niamey d’une puissance plus importante au vu de l'insuffisance et de la vétusté du parc de production thermique de Niamey ; la disponibilité du combustible qui est produit localement pour le gasoil ; le coût d'investissement, la continuité du service et le délai de mise en œuvre avantageux à l'époque (2011), comparativement aux autres technologies alternatives (solaire par exemple), et du fait de la maîtrise de la technologie diesel par les techniciens de la Nigelec (Nigérienne de l’électricité).

Le taux d’accès à l’électricité au Niger est de 10%. Il est de 1% en milieu rural, contre 50% en milieu urbain.

Guevanis DOH

 Commentaires