Après l’installation des membres de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) le 03 novembre 2017 dernier, ce matin 13 Novembre, les huit (8) membres sur les treize (13) devant constituer l’institution électorale nigérienne ont prêté serment devant la Cour Constitutionnelle, chacun sur le livre saint de sa confession. La prestation de serment est une prescription du Code Électoral en vigueur.
La cérémonie s’est déroulée en présence du Ministre d’Etat en charge de l’intérieur et de la Sécurité Publique M. Bazoum Mohamed, des parents, amis et connaissances des membres de la CENI. A noter que trois (3) membre de la CENI devant y représenter l’opposition politique n’ont pas prêté serment car n’ayant pas encore été désignés. En effet, les partis politiques membres de l’opposition et ceux dits non affiliés récusent la CENI dans sa composition actuelle.
Selon Falké Bacharou, membre du FRDDR, dans une déclaration publique, l’opposition s’insurge contre « la Loi 2017-64 du 14 Août 2017 portant code électoral taillée au goût du régime et dont les processus d'élaboration et d'adoption ont écarté les partis politiques de l'opposition et les Partis Politiques Non Affiliés. La seule justification de cette manière d'agir, réside dans la recherche d'une formule de légalisation d'un hold-up électoral consacrant la candidature du raïs Issoufou Mahamadou ou de son filleul »
Peu après, sa prestation de serment, le Président de la CENI, Issaka Souna a rassuré les partis politiques, tous bords confondus, de la disponibilité de son institution à accomplir sa mission dans le respect des lois et règlements de la République. Cela tout en formulant le vœu ardent que l’opposition politique revienne à des meilleurs sentiments dans l’intérêt du Niger.