Le Niger s'est retiré ce 12 novembre de l'Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), qui l'avait suspendu fin octobre pour « progrès insuffisants ».
« Le Niger ayant trouvé que cette décision est injuste, a quitté l’ITIE », a déclaré le ministre nigérien des Mines, Hassane Barazé Moussa devant les députés. Le ministre attribue la suspension de son pays au fait que le Conseil d’administration de l’ITIE s’est « mêlé d’une affaire judiciaire au Niger ». L’instance a établi « un lien entre l’arrestation de certains acteurs de la société civile et l’affaire Uraniumgate », révélée mi-février dans la presse.
Il s’agit de la vente présumée douteuse d’uranium nigérien à travers de multiples intermédiaires. Cette vente avait donné lieu à un virement de 319 millions de dollars (297 millions d’euros) des comptes à Paris d’une société publique nigérienne vers un compte à Dubaï, selon un collectif de la société civile qui a déposé une plainte contre X dans cette affaire.... suite de l'article sur Jeune Afrique