Une délégation nigérienne en mission au Cameroun, du 9 au 11 novembre, a rencontré, à Yaoundé, Mounouna Foutsou, le ministre camerounais de la Jeunesse (Minjec), pour s’imprégner du dispositif global d’encadrement de la jeunesse, mis en place localement.
« En matière d’encadrement des jeunes, le Cameroun représente un modèle pour nous», a indiqué Ibrahim Issifi Sadou, ministre de l’Entrepreneuriat des jeunes. Toujours selon le membre du gouvernement, l’objectif de sa mission est « d’être mieux édifié, connaitre ce qui se fait de mieux, ce qui a marché au Cameroun et copier l’exemple ».
Dans la même veine, Boulou Hamadou, député en charge des questions d’entrepreneuriat des jeunes à l’Assemblée nationale du Niger, a déclaré : « Nous avons besoin de vos idées pour appuyer les jeunes nigériens et créer des emplois. Nous avons constaté que les trois-quarts des jeunes du Niger frappent aux portes du secteur public. Or, nous souhaitons qu’ils s’auto-emploient ».
Le Minjec a alors présenté l’ensemble des stratégies camerounaises en matière d’encadrement des jeunes. Précisément, il a mis un accent sur les programmes et projets du Cameroun, à l’instar de l’Observatoire national de la jeunesse, le Programme d’aide au retour et à l’insertion des jeunes de la diaspora, le Programme national de volontariat etc.
Dans la composante Observatoire national de la jeunesse, par exemple, c'est environ 1,5 million de jeunes sur trois ans, soit 500 000 chaque année, qui sont ciblés par le programme. Le renforcement des capacités opérationnelles des programmes existant au sein du ministère camerounais de la Jeunesse induit la sensibilisation de 9 millions de jeunes, à raison de trois millions chaque année.
