Selon Paris, la force régionale G5 Sahel, qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, est une « opération pilote » pour une défense africaine.
Il y avait un absent de marque à la quatrième édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, lundi 13 et mardi 14 novembre : le général malien Didier Dacko, commandant en chef de la force conjointe du G5 Sahel, réunissant cinq pays – Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad – frappés par les actions terroristes d’organisations djihadistes.
Signe des difficultés que cette toute nouvelle initiative militaire régionale éprouve encore pour s’imposer, le Sénégal a mis son veto à la venue de l’officier malien. « C’est une histoire entre militaires, une décision traduisant la mauvaise humeur du Sénégal qui se considère comme un des piliers des pays du Sahel et qui a du mal à accepter de ne pas faire partie de la force conjointe, regrette une source française. Cela démontre une nouvelle fois qu’ils ont du mal à coopérer totalement alors qu’ils sont confrontés à la même menace de groupes djihadistes. »... suite de l'article sur LeMonde.fr