Le pays a décidé de se retirer purement et simplement de l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives.
Le moins que l'on puisse dire est que sa suspension le mois passé de l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) « pour progrès insuffisants » n'a pas du tout été du goût des autorités de Niamey. Alors, le pays s'est purement et simplement retiré de l'institution, a annoncé le ministre des Mines, Barazé Moussa, au cours d'une conférence de presse.
Des efforts, mais peut mieux faire
Dans une correspondance datant du 25 octobre dernier, le conseil d'administration de l'ITIE avait, tout en saluant la position de pionnier que le Niger a occupée pour un pays qui est le premier producteur d'uranium de l'Afrique, « suspendu » le pays pour « progrès insuffisants ». Notamment dans les domaines « du non-respect des exigences de l'ITIE en matière de divulgation des contrats, de publication des données sur les versements infranationaux au profit des collectivités territoriales des régions extractives ». En outre, il est reproché au Niger « la restriction des libertés et de l'espace de la société civile », en lien avec de récentes arrestations d'acteurs s'intéressant au secteur minier.... suite de l'article sur Autre presse