Prestation de serment des nouveaux membres du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) : Les membres du CSC renvoyés à l’exercice de leurs fonctions
La cérémonie officielle de prestation de serment des nouveaux membres du Conseil Supérieur de la Communication s’est déroulée hier, à la cour d’Etat sis sur la route de l’aéroport. Tous les quinze (15) conseillers nouvellement élus « ont juré de bien et fidèlement remplir leurs fonctions dans une totale impartialité, de garder le secret des délibérations et de se conduire en tout comme digne et loyal serviteur » devant le Président de la cour suprême, M. Ousmane yayé et plusieurs invités. Cette cérémonie de prestation de serment a eu lieu sous le parrainage conjoint du ministère de la Justice, de celui de la Communication et des nouvelles technologies de l’information et du ministère chargé des Relations avec les Institutions.
Juste avant cet acte de haute portée des quinze (15) nouveaux conseillers, qui requiert à chacun de prononcer le contenu du serment, le procureur général, Mme Manou Fassouma a d’abord fait un bref rappel des missions assignées aux membres du Conseil Supérieur de la Communication qui est une autorité administrative indépendante. Le Conseil, a-t-elle dit, a pour mission d’assurer et de garantir la liberté et l’indépendance des moyens de communication et de la presse écrite et électronique dans le respect de la loi et à ce titre, il veuille entre autres au respect de la mission de service public conférée aux médias d’Etat, au respect de la déontologie en matière d’information et de communication, au respect de l’accès équitable et effectif des citoyens, des associations et des partis politiques aux moyens publics d’information et de communication au respect de la pluralité d’opinion dans les médias publics et privés, à la promotion et au développement des techniques de l’information et de la communication, au contrôle du contenu et des modalités de programmation des émissions de publicité diffusées par les chaines de radio et de télévision publiques , privées, communautaires et associatives. En outre, Mme le procureur général, a expliqué qu’il s’avère important de rappeler que la liberté d’expression est le levier de la démocratie et de la liberté de la presse en ce qu’elle constitue le terreau de la liberté d’expression, qui a toujours été un indice pour mesurer le degré de démocratisation d’un Etat. Le Conseil Supérieur de la Communication de par sa mission, de régulation et de contrôle a donc a-t-elle souligné la lourde responsabilité d’œuvrer afin de booster l’émergence d’une presse responsable et professionnelle, c’est à dire une presse soucieuse du respect de l’éthique et de la déontologie, une presse soucieuse de la fiabilité de sa source avant de diffuser l’information, une presse qui sait mesurer la portée de la diffusion d’une information. Après avoir élucidé les missions dévolues aux membres du CSC par le procureur général, le Président de la cour suprême, M. Ousmane yayé a de son coté lu la teneur du serment qui sera par la suite relayer par chacun des membres du conseil. ’’ je jure solennellement de bien et fidèlement remplir mes fonctions dans une totale impartialité, de garder le secret des délibérations et de me conduire en tout comme digne et loyal serviteur de la nation, en cas de parjure que je subisse les rigueurs de la loi’. La prestation de serment a été suivie, de la mise en place du bureau permanent du Conseil Supérieur de la Communication qui remplace désormais l’Observatoire National de la communication mis en place par la transition militaire.