Moussa Moumouni Djermakoye, le président du Conseil économique et social et culturel (CESOC) du Niger, un allié du président Mahamadou Issoufou, est décédé dimanche à l'âge de 73 ans à Paris, a annoncé la télévision d'Etat nigérienne.
Moussa Moumouni Djermakoye, ex-ministre de la Défense, "s'est éteint ce dimanche des suites de maladie à Paris", a indiqué Télé-Sahel.
Moumouni Djermakoye avait été évacué d'urgence il y a une semaine à Paris pour des soins, selon son entourage.
Il dirigeait le CESOC depuis 2011 et était également le président de l'Alliance nigérienne pour la démocratie et le progrès (ANDP), un des principaux partis alliés du président nigérien Mahamadou Issoufou.
Il avait succédé à la tête de l'ANDP à son frère Adamou Moumouni Djermakoye, un colonel de l'armée, décédé en 2009 d'une crise cardiaque au cours d'une marche de protestation contre l'ex-président Mahamadou Tandja (1999-2010) qui voulait se maintenir au pouvoir après deux mandats.
Moussa Moumouni Djermakoye avait été candidat à l'élection présidentielle et obtenu 3,95% des suffrages.
En 2016, il a renoncé à se présenter au scrutin présidentiel et appelé ses militants à voter dès le premier tour en faveur du président Issoufou.
En 1999, alors chef d'état-major de l'armée, il avait renforcé sa popularité de militaire intègre, en refusant le fauteuil de chef de l'Etat que lui avait proposé des militaires auteurs du pustch sanglant qui avait coûté la vie au président de l'époque Ibrahim Baré Maïnassara.