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Les Autorités Municipales du Niger édifiées sur l’exercice de la police administrative et les droits humains
Publié le jeudi 23 novembre 2017   |  Agence Nigerienne de Presse


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Les Autorités Municipales du Niger édifiées sur l’exercice de la police administrative et les droits humains


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Dosso - Un atelier destiné aux Autorités Municipales des huit(8) Régions du Niger, et organisé par la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) avec l’appui de la Délégation de l’Union Européenne, se tient depuis mardi à Dosso.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Président de la CNDH, Pr Khalid Ikri, qui a appelé les différents acteurs aussi bien étatiques que non étatiques à plus de collaboration, afin d’aider son Institution à mieux accomplir sa mission.

‘’Pour que ces différents acteurs puissent participer pleinement à la promotion et la protection des droits humains, il est primordial qu’ils soient suffisamment sensibilisés sur la problématique du respect des droits humains et son importance dans le renforcement de l’état de droit’’ a-t-il dit.
‘’Les Autorités Municipales, a souligné le Pr Ikri, sont en charge de la police administrative et constituent les principaux acteurs de la mise en œuvre des politiques publiques, locales et de programmes de développement’’.

Le constat qui se dégage, a-t-il fait remarquer, est que ces maires n’ont pas toujours une approche de développement qui prend en compte les droits humains. L’exemple illustratif est celui du respect des libertés de manifestation sur la voie publique prévue par la Constitution du 25 Novembre 2010 en son Article 32 qui stipule que « l’Etat reconnait et garantit la liberté d’aller et venir, les libertés d’association, de réunion, de cortège et de manifestation dans les conditions définies par la loi ».

Le Président de la CNDH s’est aussi attardé sur les différentes manifestations violentes qui ont récemment émaillé notre pays à l’image de celle de’’ Charlie-Hebdo’’ qui s’est soldée par la mort de plus de 10 personnes à Niamey, de celle des étudiants en avril 2017, qui a causé la mort de l’étudiant Bagalé.

Le caractère violent de ces manifestations, a-t-il indiqué’’ doivent nous interpeller tous’’.
Auparavant, une Fathia a été dite à la mémoire du Président du CESOC, Moussa Moumouni Djermakoye décédé le dimanche, 19 novembre 2017 à Paris (France) des suites d’une maladie, ainsi que pour le repos des âmes de nos vaillantes forces de défense et de sécurité tombées sur les champs d’honneur en défendant la patrie contre la menace des groupes terroristes.

MA/AMC/ANP/NOV 2017

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