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Maradi - Village de Debi : retour au calme après une bagarre meurtrière !
Publié le samedi 25 novembre 2017   |  La Nation


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© Getty Images par Aldo Pavan
Les éleveurs sont en crise dans le nord du Niger, dans la région d’Agadez


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La situation se normalise progressivement à Debi, dans la commune rurale de Maijirgui, département de Tessaoua après une bagarre ayant éclaté dans l’après-midi du lundi 20 novembre 2017. Cette bagarre, s’est hélas soldée par la mort de 3 personnes, dont le chef du village de Debi. Joint par la radio Garkuwa de Maradi, le maire de ladite commune, Idi Saley, a affirmé que les forces de l’ordre ont investi les lieux pour sécuriser la zone et procèdent actuellement aux enquêtes devant permettre de tirer la situation au clair. Selon le maire, les vraies raisons de la bagarre ne sont pas encore élucidées, pas plus que le bilan des tristes évènements. Mais il certifie que des animaux ont été tués, des maisons et des greniers brûlés au cours de ces évènements malheureux.

Le maire Idi Saley a appelé au sens de responsabilité de ses administrés et n’a pas manqué d’attirer leur attention sur le respect des lois et règlements de la république qui interdisent aux hommes de se faire justice eux-mêmes. Il faut, a-t-il dit, se référer systématiquement à l’autorité pour régler tout conflit pouvant éclater entre les membres d’une communauté, quelle que soit la diversité de sa composition. Pour finir, il a salué le professionnalisme des forces de défense et de sécurité qui ont investi très vite les lieux pour empêcher aux évènements de prendre une tournure encore plus dramatique. Le maire n’a pas manqué de saluer la promptitude avec laquelle le gouverneur Zakari Oumarou a réagi face aux évènements, en se rendant personnellement sur place pour aplanir les divergences et calmer les ardeurs guerrières des uns et des autres.

Selon Maman Yahaya, le frère du chef de village qui est l’une des trois victimes des évènements, ce dernier s’est rendu dans un campement pour remettre une convocation. C’est de là que les choses se sont corsées entre lui et le destinataire de ladite convocation. Mais, il affirme ne pas être en mesure de relater exactement ce qui s’est dit sur place ni comment cela s’est produit. Toujours est-il que le corps sans vie de son frère a été retrouvé dans la brousse. C’est avec stupéfaction que la nouvelle de la mort de son frère lui est parvenue. A l’instar des autres villageois, il est encore sous le choc des évènements.

L’exemple de Debi n’est pas isolé, car l’histoire récente du Niger pilule de cas de ces tragédies dû à l’intolérance et à l’indiscipline de certains de nos concitoyens qui ont tendance à confondre vitesse et précipitation et sont prompts à dégainer pour des raisons qui n’en valent pas la peine. Qu’est-ce, en effet, qu’un champ souvent désert ou un vulgaire animal par rapport à la vie d’un être humain ? Pour mettre un terme définitif à ces comportements qui sont contre le bon sens, la morale et la religion, l’autorité politique doit édicter des lois strictes pour réprimer systématiquement, tous ceux qui ont facilement tendance à croire qu’ils vivent dans une jungle où le plus fort est toujours maître. Des peines à la mesure de la gravité de tels comportements doivent être définies spécialement pour tous les petits « hooligans » qui sapent les fondements de la paix sociale et de l’idéal républicain.

Garba Boureyma

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