Neuf Chefs d’Etats africains et européens (dont le Niger, le Tchad) et le Représentant des Nations Unies ont décidé hier mercredi de mettre en place une force d’intervention conjointe en vue de rapatrier les migrants subsahariens (qui le souhaitent), vendus comme esclaves en Libye.
C’est l’une des décisions phares prises hier à huis clos lors d’une réunion axée sur ce sujet qui fait ombrage durant le sommet UA-UE. Cette force d’intervention aura aussi pour mission de démanteler les réseaux criminels liés aux trafics humains, d’armes, de drogue dans la bande sahélo-sahélienne.
Cette décision est soutenue par la Libye qui préconise que les opérations d’évacuation d’urgence soient menées dans les prochains jours et semaines. Les Etats africains (surtout ceux sahéliens) ont aussi convenu d’échanger les renseignements.
Par ailleurs, ils ont convenu d’accentuer la sensibilisation de la jeunesse africaine pour leur faire part des dangers auxquels ils font face en tentant de migrer irrégulièrement vers l’Europe.
Pour rappel, aucun Nigérien ne fait partie des esclaves vendus, selon le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Yacouba.