Les migrations sont au cœur du sommet d’Abidjan entre l’Union européenne et l’Union africaine, qui souhaitent agir sur l’esclavage dans le pays.
Quelque 3 800 migrants africains en Libye doivent être rapatriés d’urgence, a annoncé jeudi 30 novembre le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat. Recensés dans un camp près de Tripoli, ils vivent dans des « conditions inhumaines », a-t-il souligné lors de la conférence de presse finale du 5e sommet Afrique-Europe à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Le chiffre global de migrants en Libye se situerait « entre 400 000 et 700 000 ».
Le sommet, qui réunit l’UA et l’UE sur le thème « Investir dans la jeunesse pour un avenir durable », n’a pu se soustraire à l’actualité. D’autant que celle-ci recoupait en partie le sujet de départ : depuis la diffusion par CNN d’un reportage montrant des migrants subsahariens vendus comme esclaves en Libye, les dirigeants africains s’indignent et en appellent à une Cour pénale internationale, que beaucoup abhorrent en temps normal, pour qu’elle se saisisse de ce drame.... suite de l'article sur LeMonde.fr