S’il n’en parle pas à tout bout de champ, Emmanuel Macron a une préoccupation constante : donner au G5 Sahel les moyens de lutter contre les jihadistes.
Face au refus de Donald Trump de voir l’ONU financer cette force multinationale, la France multiplie les démarches. Le 15 juin, au terme d’un long entretien téléphonique, le ministre Jean-Yves Le Drian a réussi à convaincre Rex Tillerson, son homologue américain, de faire adopter au Conseil de sécurité une résolution de principe, la 2359. Le 6 octobre, lors d’un coup de fil avec Trump juste après la mort de quatre soldats américains au Niger, le président français a remis cette question sur la table.
Aujourd’hui, Nikki Haley, l’ambassadrice des États-Unis auprès de l’ONU, déclare que son pays pourrait participer au financement du G5 Sahel, à condition que celui-ci leur présente une stratégie convaincante. Le 9 novembre, lors d’un tête-à-tête de trois heures à Riyad, Emmanuel Macron a demandé au prince héritier d’Arabie saoudite de contribuer à l’effort des pays sahéliens. Mohamed Ibn Salman n’a pas dit non.... suite de l'article sur Jeune Afrique