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Le Sahel N° du 30/11/2017

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Poursuite de la visite de travail et d’amitié du Président de la République à Paris : Le Chef de l’Etat appelle les investisseurs privés à partager les fruits de la croissance nés du programme de Renaissance
Publié le lundi 11 decembre 2017   |  Le Sahel


ISSOUFOU
© Autre presse par DR
ISSOUFOU MAHAMADOU, Président de la République du Niger, A la Réunion de Haut Niveau de la 23ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques


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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou poursuit sa visite de travail et d’amitié à Paris où, il a pris part vendredi dernier à un panel dans le cadre de la première édition de la Conférence de Paris organisée par le Forum économique international des Amériques au centre de conférences de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) sur le thème ’’Repenser la mondialisation’’. Selon les organisateurs, depuis 24 ans, ce forum réunit les figures les plus éminentes de la planète qui élèvent le savoir, la conscience et le débat qui entourent les enjeux économiques les plus pressants à travers le monde. Parmi elles, le Président de la République, Issoufou Mahamadou qui a donc cette année, participé au panel sur le financement de l’émergence économique dans l’espace francophone. Ce panel a été organisé par l’Organisation Internationale de la Francophonie dans le cadre de la Conférence de Paris et de sa stratégie économique pour la Francophonie.

Lors de son intervention à ce panel, le Président de la République a d’abord relevé la disparité qui caractérise le niveau de développement dans l’espace francophone avec des pays développés, des pays à revenus intermédiaires et des pays moins avancés. « Chacun de ces groupes de pays est confronté à des problèmes différents ». Pour le dernier groupe de pays, Issoufou Mahamadou a étalé les défis auxquels ils font face et qui se résument à un manque de ressources financières pour transformer leur actif démographique en dividende économique, un besoin de ressources pour investir dans le capital humain, les infrastructures, le développement agricole et dans l’industrie pour réaliser les ODD (Objectifs de Développement Durable) en 2030. Citant la CNUCED, le Chef de l’Etat a clairement affirmé que l’Afrique a besoin de 600 milliards de dollars par an.

Le Président de la République a également indiqué sans détours que le financement de l’émergence de l’économie dans l’espace francophone peut se faire par une combinaison de quatre sources à savoir : l’aide publique au développement, les investissements directs étrangers, les transferts financiers des diasporas et les ressources internes des Etats. Le Chef de l’Etat a également évoqué, un sujet qui fait aujourd’hui couler beaucoup d’encre et de salive : la migration. Les transferts de fonds opérés par les diasporas peuvent selon lui contribuer au financement de l’émergence économique des pays de l’espace francophone. C’est pourquoi, « les débats actuels sur la migration irrégulière ne doivent pas occulter les avantages de la migration légale », a-t-il affirmé.

Le chef de l’Etat s’est ensuite appesanti sur les mesures prises dans notre pays pour améliorer le climat des affaires. Dans ce domaine, le Niger a, en effet, beaucoup travaillé pour introduire de nouvelles réformes tendant à faciliter notamment la création d’entreprises dans notre pays et à attirer les investisseurs. Sur ce plan, il est très réconfortant d’apprendre selon le chef de l’Etat que la Banque mondiale considère le Niger comme le pays le plus réformateur en la matière. L’autre point important développé par le Président de la République est le Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2017-2021. Devant des participants attentifs, le Président de la République a clairement exposé le PDES dont il a rappelé les priorités qui sont celles de la Renaissance du Niger qu’il a initiée. Un plan dont les axes stratégiques sont la Renaissance culturelle avec comme programmes la mobilisation pour un changement de comportement et la consolidation de la culture démocratique et républicaine ; le Développement social et la transition démographique, l’accélération de la croissance économique par le développement du secteur privé, la transformation du monde rural et l’amélioration de la gestion du développement, celle de la gouvernance, la paix et la sécurité avec la consolidation de l’efficacité et la transparence des institutions, le renforcement de la sécurité intérieure et frontalière du pays ainsi que la gestion durable de l’environnement par une gestion durable des terres, des eaux et de la diversité biologique, l’amélioration du cadre de vie des populations et la lutte contre les changements climatiques. L’autre particularité du PDES 2017-2021 soulignée par le Chef de l’Etat est le fait que le financement de ce plan sera assuré à hauteur de 60% par les ressources internes.
Une volonté importante relevée et appréciée par les panélistes qui ont pris la parole lors de ce panel. Ils ont reconnu et souligné aussi que de plus en plus, l’Afrique compte sur elle-même et fait beaucoup pour son émergence économique. « L’Afrique francophone est en pleine transformation, en pleine modernisation ». Ils ont enfin appelé les pays de l’espace francophone à se concerter, à s’organiser pour chercher les moyens de financer leur émergence économique. Cette volonté de d’abord compter sur soi a aussi été soulignée par la Présidente de la République de Maurice, Mme Ameenah Gurib-Fakim qui a également parlé des recettes de la réussite économique de son pays.

La Secrétaire générale de l’OIF, Mme Michaëlle Jean s’est, elle beaucoup appesantie sur l’émergence africaine, le rôle du secteur privé, la baisse du coût des matières premières etc.Le-chef-de-lEtat--lOCDE-peu-avant-louverture-du-panel En effet, pour son institution, les pays en développement de l’espace francophone, engagés dans l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) très ambitieux d’ici à 2030, et dans l’adaptation et la lutte contre les changements climatiques, doivent mobiliser des financements considérables pour assurer la transformation structurelle de leurs économies et renforcer leur croissance. Aussi, se pose-t-on la question à l’OIF de savoir comment, dans un contexte de tension sur les finances publiques, assurer le financement des réformes et infrastructures nécessaires à leur émergence économique ? C’est donc pourquoi cette table ronde a été organisée pour également permettre de trouver les stratégies à mettre en place pour mobiliser les investisseurs privés, mais aussi pour donner les pistes de dynamiques partenariales qui peuvent accélérer le développement de ces pays qui, selon l’OIF présentent un formidable potentiel pour le développement de l’ensemble de l’espace francophone.

Au Niger, avec les potentialités économiques du pays et les reformes entreprises pour améliorer le climat des affaires, le Président Issoufou Mahamadou appelle les investisseurs privés à venir partager avec nous les fruits de la croissance économique dont le programme de Renaissance est porteur. (Lire l’intégralité du discours du Chef de l’Etat au panel sur le financement de l’émergence économique dans l’espace francophone).

Idé Fatouma Envoyée Spéciale(onep)

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