Dosso –‘’Sarraounia (du nom de l’héroïne du village de Lougou), c’est le nom d’un Projet d’appui à la scolarisation des jeunes filles dans la Région de Dosso, exécuté par le Ministère des Enseignements Secondaires en collaboration avec la Coopération Technique Belge.
Ce projet a organisé le weekend dernier, dans sa zone d’intervention, la Première Edition de remise des Prix (sommes d’argent, pagnes, manuels scolaires et ordinateurs portables) pour récompenser les meilleurs résultats obtenus dans six établissements secondaires.
Le thème retenu pour cette édition était : « encourageons tous et toutes la valorisation de la réussite scolaire des jeunes filles par les communautés rurales de la Région de Dosso ».
Depuis son lancement le 16 février 2017 au Complexe d’Enseignement Scolaire (CES) de Kiota, le projet Sarraounia a effectué divers investissements afin d’améliorer les conditions de rétention des jeunes filles scolarisées dans les six Collèges ruraux pilotes : le CES de TomboKasso dans la Commune rurale de Kiéché, le CEG de Birnin Falla dans la Commune de Douméga, le CEG de Kiota dans la commune rurale de Kiota, le CEG de Yéni dans la commune de Koygolo, le CEG de Kosseye dans la commune de Loga, et le CEG de Malam Kouara dans la Commune de Falwel.
Ainsi, par l’institution de ces prix, le projet a voulu tester de nouvelles approches pour motiver les filles à continuer leurs études jusqu’en 3ème pour avoir le Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC).
Ces Prix octroyés de la 6ème à la 3ème au niveau de ces six établissements scolaires, ont aussi concerné les garçons, car très souvent, il ya une mauvaise compréhension du concept genre. Les acteurs locaux que sont les parents et les leaders religieux qui se sont distingués dans la sensibilisation, ont également reçu des Prix.
L’originalité de cette compétition est que les différentes récompensées ont été prise en charge par les différents acteurs stratégiques et leaders au niveau local, régional et national. Cela pour dire que le projet Sarraounia a voulu ainsi démontrer que la scolarisation des filles ne concerne pas seulement l’Etat, les projets, les Partenaires techniques et financiers (PTF) mais engage tout le monde.