Un atelier de renforcement des capacités s’est tenu à Lomé au Togo du 18 au 20 décembre dernier, sur le rôle des femmes dans la lutte contre l’acquisition des armes et minutions par les groupes terroristes dans le bassin du lac Tchad.
Le Niger a pris part de cet événement organisé par le Centre régional des Nations unies pour la paix et le désarmement en Afrique (Unrec), dont le siège est basé à Lomé. Objectif, intégrer efficacement les perspectives genres en matière de désarmement, de non prolifération et de contrôle des armements surtout dans le bassin du lac Tchad. Pour le ministre togolais de la Sécurité, Yark Damehane, « les femmes ont leur rôle à jouer et doivent contribuer à limiter la souffrance humaine et à sauver l’humanité». Le second objectif est d’outiller les participants à l’usage des nouvelles technologies de l’information et le développement de projets.
875 millions d’armes légères et de petits calibres circulent dans le monde, selon les conclusions du rapport du groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (Grip). Plus de 100 millions de ces armes et 90% des victimes de guerre sont des femmes et enfants, surtout dans le bassin du lac Tchad où les femmes et enfants ne sont pas épargnés des actes terroristes notamment de Boko Haram au Sud-est du Niger. Le 2 juillet dernier, 39 femmes et enfants ont été enlevés par Boko Haram dans la région de Diffa.