« Des indices concordants laisseraient penser que l’assaillant avait prémédité son agression. », mentionne le communiqué du Procureur de Libreville, Steeve Essame Ndong qui ajoute que l’agresseur vivant à Booué au Centre du Gabon, séjournait à Libreville depuis le 14 décembre pour commettre son acte.
Toutefois, « les éléments en notre possession ne nous permettent pas encore de déterminer si l’acte perpétré par l’assaillant est isolé ou concerté», informe le communiqué.
Les faits remontent au 16 décembre dernier lorsqu’un Nigérien de 53 ans et vivant depuis 19 ans au Gabon, a poignardé deux journalistes danois au village artisanal de Libreville au cri d’ « Allah Akhbar ». Une agression que l’agresseur justifie par une riposte « aux attaques des Etats-Unis contre les musulmans et à la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël». Dimanche, le Niger a condamné cet acte via le ministère des Affaires étrangères avant de témoigner sa solidarité au Gabon et au Danemark.
38 personnes sont en garde-à-vue pour les besoins de l’enquête et une perquisition a été faite au domicile de l’agresseur et « plusieurs documents ont été placés comme pièces à conviction». Le village artisanal de Libreville est fermé jusqu’à nouvel ordre.