Si les émissions mondiales de gaz à effet de serre continuent de progresser à leur rythme actuel, les Vingt-Huit pourraient être confrontés à un flux massif de réfugiés.
En plein débat sur la politique migratoire européenne, l’article de Science corrélant l’évolution de la température mondiale et le nombre de demandes d’asile auprès des vingt-huit pays membres de l’Union européenne (UE) devrait susciter quelques réactions.
Publiés jeudi 21 décembre, les travaux d’Anouch Missirian et de Wolfram Schlenker, de l’université Columbia (New York), se fondent sur l’analyse croisée, pour les années 2000-2014, de plusieurs bases de données : chiffres du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, critères météorologiques, données socio-économiques, etc. Sur cette période, l’UE a réceptionné, en moyenne, 351 000 dossiers de demandeurs d’asile par an.... suite de l'article sur LeMonde.fr