La multiplication des initiatives en direction des entreprises dans laquelle l'Agence française de développement (AFD) s'implique illustre que la France est passée à la phase concrète de sa volonté de lutter contre le terrorisme par des digues économiques.
Annoncée en juillet dernier, l'Alliance pour le Sahel proposée par le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel en avait surpris plus d'un. Beaucoup se sont interrogés sur le rôle de cette nouvelle structure alors que les initiatives s'agrègent autour du G5 Sahel. Une de plus ? Une alliance pour quoi faire ? Quid de son financement ? L'Allemagne va-t-elle suivre alors que c'est la France qui est en première ligne sur ce dossier et sur le front ? Faut-il rappeler que la France, présente dans cette zone avec 4 000 hommes engagés dans l'opération Barkhane, a poussé à la création d'une force militaire commune des pays du G5 Sahel : Mauritanie, Tchad, Mali, Niger et Burkina Faso ? À l'horizon de mars 2018, cette force doit compter quelque 5 000 hommes, qui seront dirigés depuis le quartier général à Sévaré, au Mali. Début novembre, elle a même effectué sa première mission commune sous le nom de code « Haw Bi ».... suite de l'article sur Autre presse