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Le président nigérien s’engage à renforcer les forces de défense et de sécurité en 2018 pour faire face à toute menace
Publié le mardi 2 janvier 2018   |  Xinhua


SEM
© Autre presse par DR
SEM Issoufou Mahamadou,le Président de la République, Chef de l`Etat


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NIAMEY -- Le président nigérien Mahamadou Issoufou a promis de poursuivre la montée en puissance des forces de défense et de sécurité de son pays, au cours de l'année 2018, en vue de faire face aux menaces que font peser, sur le pays, les organisations terroristes et criminelles.

Le chef de l'Etat nigérien a fait cette déclaration lors de son message de vœux de nouvel an adressé à la nation.

Il faut souligner que le Niger, enclavé dans cette vaste bande sahélo-saharienne, fait face à trois fronts très actifs : sur toute sa partie sud et sud-est, le groupe terroriste Boko Haram logé au Nigeria depuis 2009 , à l'ouest, les groupes terroristes proches d'Alkaidah au Maghreb Islamique (Aqmi), d'Ançar Dine et d'autres mouvements rebelles basés, depuis près de cinq ans, dans le Nord Mali, et au Nord, des groupes armés et autres bandits de tout acabit qui contrôle le Sud de la Libye depuis le renversement en 2011 du régime de Kadhafi.

Selon le président Issoufou, son gouvernement y a travaillé tout au long de l'année 2017, en consacrant 15% des ressources budgétaires. Il s'est efforcé de recruter, de former, d'entraîner, d'équiper les soldats. Il a joué un rôle actif dans la mutualisation des capacités opérationnelles et de renseignement des pays de la sous-région, dans le bassin du Lac Tchad comme dans le Sahel.

"Nos forces de défense et de sécurité ont tenu et tiennent, avec honneur, leur place dans la Force mixte multinationale qui opère dans le bassin du Lac Tchad comme dans la Force conjointe récemment mise en place par le G5-Sahel", s'est réjoui le président.

En 2018 et dans les années suivantes, le gouvernement poursuivra la mise en œuvre du programme de montée en puissance des forces de défense et de sécurité, notamment à travers la création des infrastructures militaires partout où cela est nécessaire.

L'objectif, a-t-il précisé, "est d'être capable, à terme, de faire face à toute menace, quelle qu'elle soit, et donc d'assurer nous-mêmes la sécurité de notre vaste pays".

En effet, même si une relative accalmie semble s'installer, depuis près d'un an, dans l'Est du Niger grâce notamment aux efforts des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) nigériennes appuyées par les armées des pays voisins (le Tchad, le Cameroun et le Nigeria) dans le cadre d'une Force multinationale mixte, par contre, dans l'Ouest, frontalier du Mali et Burkina Faso, on assiste à une recrudescence des attaques terroristes, au cours de l'année qui s'achève.

Ces attaques meurtrières et dévastatrices des nombreux mouvements djihadistes et autres groupes armés ont fait un grand nombre de victimes civiles et militaires au sein de la population.

En ce qui concerne la situation libyenne, M. Issoufou s'est dit profondément déçu face à l'absence de progrès notable sur ce dossier en 2017. Il a promis d'apporter sa contribution en vue de la stabilisation de ce "pays frère".

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