Plusieurs activités étaient inscrites au programme de cette rencontre d’art martial : l’Assemblée générale de a fédération, des formations et bien sûr les compétitions du 20e championnat national. Un championnat, pour la première fois, délocalisé à Dosso.
C’était du 30 au 31 décembre 2017 dans la cité des Koyes. Dans la l’allocution qu’il a prononcé à l’occasion de la cérémonie de clôture, le Président de la Fédération Nigérienne de Taekwondo, M. Soumana Sanda a rappelé que cet art martial est l’un des sports nigériens qui marchent le plus à l’international. Et l’honorable député d’ajouter que « le Niger est classé deuxième en Afrique et huitième dans le monde » avec jusqu’à 30 médailles remportées dans différentes compétitions internationales de Taekwondo, toutes catégories confondues.
Rappelons-le, c’est dans ce sport que notre pays a remporté son deuxième titre olympique de l’histoire, en l’occurrence la médaille d’argent décrochée avec brio par Abdoul-Razak Issoufou Alfaga aux derniers jeux olympiques tenus à Rio en 2016. Soit 44 ans après la médaille de bronze, remportée en box par le désormais vieux boxeur Issaka Daboré. Issoufou Alfaga qui, en Avril 2016 c’est-à-dire quelque mois avant les jeux de Rio, avait promis l’or aux Nigériens sur les ondes de la RFI « Mon rêve, c’est de gagner l’or à Rio. Ce serait la deuxième médaille du Niger. Parce que mon pays n’en a pas eu depuis 1972. C’est l’année où ma mère est née ! ». Après la demi-finale qui l’a sacré, il ajoutera que l’objectif n’est pas atteint donc la quête n’est pas finie. « J’avais promis l’or, c’est comme ça. La lutte continue jusqu’à Tokyo 2020 ».
Pour revenir au championnat, il faut dire que malgré ses maigres moyens, la FENI-Taekwondo a pu faire venir toutes les huit régions du pays à Dosso. Un autre défi relevé par la fédération à l’occasion de ces compétitions et l’utilisation de l’électronique dans l’arbitrage, ce qui a permis d’avoir presque zéro au compteur des contestations.
Enfin le Président Soumana Sanda a appelé le gouvernement nigérien a plus de regard envers ce sport de combat qui est le parent pauvre des sports au Niger.