« Le Niger est confronté à un niveau de corruption relativement élevé, compromettant les valeurs fondamentales des systèmes de gouvernance économique, administrative et politique et altérant le socle du développement économique et social du pays. » C’est le constat relevé dans le communiqué ayant sanctionné le Conseil des ministres de vendredi dernier. Pour faire face à la situation, le gouvernement a adopté le projet de décret portant adoption du document de Stratégie nationale de lutte contre la corruption et son plan d’action.
Le communiqué détaille que plusieurs mesures institutionnelles et organisationnelles ont été prises au niveau national pour contrer le fléau. Mais « la corruption reste un fléau persistant dans notre pays », poursuit le communiqué qui ajoute que ce document vise à enraciner de manière durable la culture de la redevabilité, de la transparence et de l’intégrité à tous les niveaux de la gestion des affaires publiques.
En 2011, le Niger a lancé la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Halcia) et a mis à disposition, un numéro vert pour dénoncer des actes de corruption. En janvier 2017, Transparency International a classé le pays à la 101 ème place sur les 176 pays dans lesquels, la corruption est avancée.