NIAMEY - Le procès d'une dizaine de militaires accusés de tentative de coup d'Etat contre le président nigérien Issoufou Mahamadou le 17 décembre 2015, a été repoussé au 23 janvier, a décidé le tribunal militaire à Niamey.
Ce report a été accepté à la demande de leurs avocats qui estiment que les conditions ne sont pas créées pour mieux défendre leurs clients. Pour cause, ils ne sont entrés en possession du dossier que vendredi dernier.
Le 17 décembre 2015, M. Mahamadou avait annoncé, dans un message à la nation, une tentative de coup d'Etat avorté dont l'objectif était de renverser le pouvoir démocratiquement élu à Niamey.
Lors d'un point de presse en janvier 2016 sur les enquêtes concernant cette tentative de coup d'Etat, le ministre nigérien de la Défense de l'époque, Karidjo Mahamadou, avait annoncé l'arrestation de 13 personnes, dont 10 militaires et des proches de l'ancien président du Parlement, Hama Amadou, candidat de l'opposition malheureux au second tour de la présidentielle en mars de la même année, avec leur responsabilité établie.
Une douzaine d'autres personnes impliquées dans ce dossier ont été déjà libérées par la justice pour un "non lieu".
Parmi la dizaine de personnes qui continuent de garder prison figurent le général de l'armée nigérienne Salou Souleymane, le supposé cerceau de la tentative du coup d'Etat déjoué, et son fils.
M. Salou Souleymane avait nié tous les faits qui lui sont reprochés et parlé "d'un complot machiavélique" contre sa personne. Fin