La mise en place d'un fichier électoral biométrique est remis en cause par la mauvaise couverture électrique et internet du Niger.
Mi-décembre, à Niamey, une mission de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) s’est penchée, aux côtés de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante), sur l’élaboration du fichier électoral, censé être renouvelé avant les élections locales, déjà repoussées à plusieurs reprises, et la présidentielle de 2021.
Les conseillers de l’OIF et de la commission ont discuté des problèmes posés par sa mise en œuvre avec des techniciens du ministère de l’Intérieur. Principal souci : l’insuffisance de la couverture électrique et internet pour le déploiement d’un fichier biométrique, option favorisée par le gouvernement.