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Franc CFA, Macron, Mugabe et esclavage : quelles leçons pour l’Afrique en 2018 ?
Publié le lundi 15 janvier 2018   |  Jeune Afrique


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© AFP par FADEL SENNA
Des migrants subsahariens manifestent devant l`ambassade de Libye à Rabat, au Maroc pour dénoncer l`esclavage, le 23 novembre 2017.


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Considérer que le temps est divisible en tranches identiques appelées années, relève de sa conception discrète (c'est à dire non continue).

2018 est donc la nouvelle tranche qui, non seulement évince 2017, mais aussi la pousse à élire domicile dans nos souvenirs et nos archives calendaires. Cependant, autant une année chasse l’autre, autant certains évènements font le pont d’une année à l’autre et deviennent structurants. Aussi, en guise d’une bonne année panafricaine, revenons-nous analytiquement sur le débat sur le FCFA, le marché aux esclaves en Lybie, l’éviction de Mugabe et la Françafrique au travers de la visite de Macron en Afrique.

Ce que tout cela démontre de façon robuste, c’est la forte présence du colonial dans le postcolonial

Ce sont des événements qui, non seulement font échos du temps passé, – le FCFA, Robert Mugabe et la Françafrique sont des produits coloniaux, le marché aux esclaves ravive le souvenir du commerce triangulaire –, mais aussi, conditionnent le temps à-venir du continent. Ce que démontrent de façon robuste le débat sur le FCFA, la longévité de Robert Mugabe au pouvoir et la continuité de la Françafrique, est la forte présence du colonial dans le postcolonial.

Le FCFA, monnaie née dans la mouvance des Accords de Bretton woods, est toujours d’actualité. Cela interroge l’indépendance des pays de la zone Franc, la fierté de l’Afrique et sa capacité à se prendre complètement en main sur le plan monétaire. Si le billet de FCFA brûlé par Kémi Séba a remis cette question dans l’agenda, les politiques africains ne semblent toujours pas prêts à prendre le risque politique et économique d’une réelle souveraineté monétaire. Ainsi, parlant de révolution monétaire, il y a ceux qui la font et ceux qui en parlent. L’Afrique est encore dans la deuxième catégorie.

Une question de pouvoir
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