A l’occasion de son discours en faveur du 27ème anniversaire du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (Pnds), le ministre de l’Intérieur Mohamed Bazoum a fait savoir que deux facteurs essentiels expliquent l’accalmie constatée ces derniers mois au Sud-Ouest de la frontière avec le Mali.
Pour lui, cela s’explique par « une mobilisation conséquente de nos troupes dans la perspective de la montée en puissance de la force conjointe du G5 Sahel, d'une part et un engagement exceptionnel de la force française Barkhane dans les régions de Gao et Menaka au Mali, à notre frontière d'autre part. »
Depuis l’attaque de Tongo Tongo ayant causé la mort de 8 militaires Nigériens et Américains le 4 octobre dernier, aucune agression n’est relayée et venant de cette partie du pays.
La veille de sa déclaration, l’Agence France presse (Afp) informait qu’une organisation affiliée à l’Etat islamique et dirigée par Abou Walid Sahraoui, se concerte avec d’autres organisations pour lutter contre la force conjointe G5 Sahel qui prépare son déploiement dans la zone « no man’s land » existant entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso.