Le gouvernement a entendu, vendredi dernier, en Conseil des ministres, un rapport du comité interministériel sur le projet du plan d’action pour la gestion de la ceinture verte de Niamey. « Le Conseil des ministres a décidé de prendre les mesures idoines en vue de restaurer cette importante infrastructure de l’Etat dans sa vocation première», peut-on lire dans le communiqué de presse rendu public, à l’issue du conseil.
De même, d’importantes décisions dissuasives sont envisagées pour protéger et préserver la Ceinture verte de Niamey.
Pour information, le Niger a décidé de mettre en œuvre l’ambitieux projet de construction de la Ceinture verte de Niamey (Cvn), au lendemain de l’indépendance. L’objectif était de protéger la capitale Niamey des intempéries liées au changement climatique, protéger l’environnement et offrir un cadre de vie de qualité aux populations.
Les premières plantations remontent à 1965 avec une bande péri-urbaine longue de 25 kilomètres sur 1 kilomètre de largeur. Grâce à l’investissement de l’Etat et des partenaires, estimé à plus de 3 milliards Fcfa, les plantations ont continué jusqu’en 1995.
Aujourd’hui, les actions humaines (lotissements, morcellements, etc) ont dévasté cette bande verte. Cette chute est causée, en partie, par la non-prise en compte de la préservation de cette bande verte dans le Schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme de la ville de Niamey (Sdau) de 1984, malheureusement répétée durant l’élaboration du Plan urbain de référence (Pur) de 2009.