C’est l’une des informations phares à retenir de la rencontre entre la ministre française des Armées, Florence Parly, et ses homologues des pays du G5 Sahel, à Paris, lundi dernier. Les patrons de la Défense de ces pays ont convenu d’une feuille de route pour accélérer la lutte contre le terrorisme dans la région sahélienne.
C’est ainsi que la force conjointe lancera sa seconde opération dénommée « Pagnali » (tonnerre en Peulh). Les détails de l’opération ne sont pas divulgués, mais elle pourrait être coordonnée à 100% par les troupes du G5 Sahel et/ou avec le soutien de Barkhane. La zone d’intervention sera probablement la zone centre (no man’s land entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso), sanctuaire des djihadistes.
Les membres de gouvernements réunis ont également convenu de l’accélération des rythmes des opérations pour obtenir des résultats.
Le soir du lundi, une réunion dinatoire s’est tenue avec des donateurs. Cette rencontre entre dans le cadre des préparatifs de la table ronde de Bruxelles, du 23 février prochain, pour convaincre d’autres partenaires de financer cette opération qui nécessite 423 millions d’euros, selon les pays du G5 Sahel.
En fin de semaine dernière, les djihadistes disent avoir mis en place un front pour contrer la force G5 Sahel sur le terrain.