La Banque africaine de développement (Bad) a rendu public, hier après-midi, un rapport sur les perspectives économiques de l’Afrique, pour le compte de l’année 2018.
En ce qui concerne le Niger, et plus précisément à l’ordre des facteurs négatifs, le rapport indique que le défi sécuritaire continuera de peser sur les perspectives socioéconomiques du pays, en particulier les finances publiques.
« Le conflit armé contre les groupes terroristes a généré d’importants flux de réfugiés sur le territoire national, y compris de déplacés intérieurs. Le Niger continue également de subir de plein fouet les conséquences des crises libyenne et malienne», mentionne le rapport.
Le document indique également que le fort taux de croissance démographique de 3,9% et le taux de fécondité de 7,1 enfants par femme (tous deux parmi les plus élevés du monde) continueront de peser sur les efforts du gouvernement.
Au demeurant, ces taux élevés constitueront un défi pour la sécurité alimentaire, l’éducation, la santé et l’emploi, en ce sens que la demande sociale sera nettement supérieure aux offres en matière de services sociaux (écoles, hôpitaux, etc).
Autres défis qui affecteront les perspectives économiques en 2018, la volatilité des cours de l’uranium et du pétrole sur le marché international et les aléas climatiques.