Il est sur que nous n’avons aucun problème avec l’établissement bancaire dénommé Orabank, tout de même, son directeur général nous oblige par certaines de ses activités à citer la banque qu’il dirige dans cette affaire dite CAIMA qui ne cesse de défrayer la chronique. Certes, le Patron de la CAIMA, le sieur Maizama Gaya est sous les verrous et même qu’il est en train de rendre compte de sa gestion cahoteuse des stocks d’engrais de la CAIMA.
Ce qui n’a pas été suffisamment dit, est que le sieur Maizama a maladroitement tenté de doubler un opérateur économique de la place, qui pourtant est le principal partenaire du groupe Marocain adjudicateur de la commande désormais objet de litige. L’opérateur économique qui a souhaité garder l’anonymat reproche à Gaya d’avoir trituré ses bons de commande et même utilisé certaines de ses pièces administratives.
Non content de l’avoir doublé, Gaya se serait entendu avec le DG d’Orabank Niger qui par des calculs savants lui a faite engranger des millions de FCFA supplémentaires au titre de la transaction entre la CAIMA et le groupe Marocain fournisseur d’engrais. En termes plus évidents, Maizama voulait se taper sur ce seul coup, le beurre et aussi l’argent du beurre. Ainsi grugé et privé de son marché, notre opérateur économique a-t-il d’autre choix que se plaindre devant qui de droit ?
Il ne s’est donc pas fait prier pour saisir la HALCIA. C’est elle qui fait le grand ménage que vous connaissez. C’est aussi elle qui a est entrain de démêlé les fils de cette histoire d’engrais Marocain. Pour l’instant Maizama s’en retrouve aux arrêts et il paye pour ses imprudences et autres maladresses dans la gestion de ce dossier.
Toutefois, il n’est pas seul fautif, d’autres individus l’ayant aidé dans ses manœuvres se cachent eux derrière les rideaux. La principale victime n’est ni plus, ni moins que l’opérateur économique que certains se sont pressés à dire qu’il est conseiller du président de la République.
Mais à ce titre, rien ne change puisqu’il a été grugé sur toute la ligne et en dépit qu’il soit un soi disant conseiller à la présidence. Maizama aurait de toute évidence, un autre circuit parallèle et des amitiés qui l’ont aidé dans cette affaire d’engrais du Maroc. Ce sont ces amis ou relations de Maizama que les enquêteurs cherchent à débusquer pour que le traitement de l’affaire soit complet.