Accusés d’être à l’origine d’une tentative de putsch contre le président Mahamadou Issoufou en décembre 2015, une dizaine de prévenus sont jugés depuis mardi au tribunal militaire de Niamey. Le verdict est attendu « en fin de semaine ».
Lors d’une allocution télévisée en décembre 2015, le président Mahamadou Issoufou avait affirmé qu’une tentative de coup d’État venait d’être déjouée. Parmi les personnes arrêtées figuraient alors douze militaires, dont certains hauts-gradés, trois douaniers et une dizaine de civil. Un coup de filet critiqué à l’époque par l’opposition, qui avait fait part de ses doutes sur la véracité de la tentative de coup à seulement deux mois de l’élection présidentielle.
Deux ans plus tard, ils sont finalement une dizaine de militaires et un civil à se trouver sur le banc des accusés du tribunal militaire de Niamey. Les autres civils arrêtés en 2015 ont bénéficié fin mars 2017 d’un « non-lieu partiel » délivré par le juge chargé du dossier, selon leur avocat.... suite de l'article sur Jeune Afrique