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Commissariat à l’Organisation du Hadj et de la Oumra: Une institution, loin d’être à son succès !
Publié le jeudi 25 janvier 2018   |  Tamtaminfo


Cheick
© Autre presse par DR
Cheick Bello Garba, Commissaire chargé à l`Organisation du Hadj et de la Oumra (COHO).


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Par décret n°2013-050/PRN/PM du 13 février 2013, le gouvernement du Niger a créé le Commissariat à l’Organisation du Hadj et de la Oumra à l’effet de remédier aux multiples problèmes que rencontrent les fidèles musulmans nigériens lors des activités du Hadj et de la Oumra mais aussi palier aux diverses lacunes auxquelles il faisait face dans l’organisation des rites du Hadj lorsque les prérogatives étaient atssignées au Ministère de l’Intérieur.


Ainsi les autorités nigériennes ont confié l’organisation du Hadj et de la Oumra aux lieux saints de l’Islam au COHO qui est une structure rattachée au Cabinet du Premier Ministre, assurant la relève de la Commission Nationale de l’Organisation du Hadj et de la Oumra.

Cinquième (5ème) pilier de l’Islam, l’accomplissement du pèlerinage à la Mecque est un acte sacré pour tout musulman, mais aussi un devoir ; « Et à Dieu…, le devoir sur les êtres d’accomplir le pèlerinage de la demeure, pour quiconque en a les moyens. Quant à celui qui se rend ingrat, Dieu est certes au-delà des mondes ».

Chaque année, des milliers de nigériens effectuent ce devoir combien sacré dans leur vie spirituelle en vue de bénéficier de la bénédiction et la miséricorde du Tout Puissant. Seulement à quel prix ?

Au Niger le Hadj comme la Oumra sont caractérisés par des tracasseries pour les pèlerins et des conflits entre les acteurs impliqués dans l’organisation, la supervision, le transport… Des agences de voyages sans siège social, sans aucune crédibilité qui rendent ainsi difficile l’octroi des visas….

Des problèmes liés au transport, à la restauration ou encore à l’accueil et à l’hébergement, les pèlerins nigériens les ont vécus.

Au vu de tout ce qui précède, soucieuses des intérêts des citoyens nigériens désirant effectuer le Hadj et la Oumra, les autorités nigériennes ont exiger des agences privées d’organisation du Hadj et de la Oumra la stricte conformité au règlement du pays et de prendre des dispositions pour l’hébergement et la restauration des pèlerins aux lieux saints de l’Islam dans des conditions décentes et aux compagnies aériennes de garantir la sécurité des pèlerins nigériens à travers le dépôt d’une caution bancaire équivalente aux frais de transport retour des pèlerins, du respect de la réglementation internationale et de la communication du programme des vols aller et retour des pèlerins afin de garantir la sécurité dans le transport de ces dernier, faute de quoi, ces agences de voyage et compagnie de transport seront passibles des sanctions.

Seulement, malgré que‘’ le décret N°2013-050 du 13 janvier 2013 portant création du COHO stipule que cette institution est une structure administrative chargée de l’organisation, de la supervision des opérations de hadji et de la Oumra au profit des pèlerins nigériens ‘’, à l’image de l’année 2017, le COHO semble faillir à sa mission où n’en a jamais appris de ses erreurs du passé. Caractérisé par un manque de transparence dans l’organisation, le Hadj 2017 a suscité beaucoup de grincement de dents tant du côté de l’organisation qu’à celui de la gestion des ressources financières qui continue à susciter des interrogations.

Selon certaines sources, « 110 000 FCFA ont été prélevés à chaque pèlerin, soit 50 000 FCFA pour la couchette (un petit matelas), qui en réalité ne dépasse pas 10 rials saoudiens, environ 1500 FCFA et la restauration, facturé à environ 60 000 FCFA.» Et « à tort ou à raison, l’actuel responsable du Coho est aussi accusé d’avoir commis des marges y afférentes ».

D’ailleurs aucune des organisations du Hadj sous la tutelle du COHO n’a été couronnée de succès et cela suppose qui si rien n’est fait, si aucun coupable n’est sanctionné par les juridictions compétentes, cette pratique ne sera pas prête d’être enterrée. Comment comprendre l’inexistence du perfectionnent du COHO malgré toutes ses années d’expériences ?

Des interrogations qui doivent interpeller les autorités compétentes, notamment la HALCIA, la Cour Des Comptes et le Procureur de la République en particulier la HALCIA qui est une institution au service de la lutte contre la corruption qui n’a nul besoin d’être saisie pour agir et mener des investigations, démanteler tout réseau en lien avec la corruption afin d’assainir la gestion du bien public.



MANI A.R.C (LEPIEDESTAL)

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