Institution de rassemblement de la jeunesse autour d’un idéal commun, un cadre de canalisation des ambitions et un propulseur des aspirations des jeunes. Le conseil national de la jeunesse est devenu un instrument qui asphyxie toute action des jeunes nigériens dans le noble combat pour la prise en compte de leurs attentes dans la gestion de la nation. Le CNJ devenu la chasse-gardée d’un groupe d’individus menés par le ‘’Joe Dalton’’ nigérien,Aliou Oumarou.
Dans une attitude narcissique et bipolaire, le président du CNJ s’est mué en ambassadeur de compagnie de voyage aérienne qui passe le clair de son temps dans les salles des aéroports, faisant du coup dos à sa mission fondamentale. Le comportement de ce président qui lors de ses rares apparitions sur les médias fait sa propre publicité est un handicap qui affecte lourdement les jeunes.
‘’Je fais ceci, je fais cela, je suis ceci, je suis cela’’ et bien pour preuves…. Voilà le résumé de ses communications d’où son narcissisme !‘’Joe Dalton’’ entouré de sa marmaille d’inciviles issus des syndicats des scolaires reversés dans la poubelle de l’histoire par le congrès de Mirriah de 2015, se cache derrière sa robe de vice-président de l’union Panafricaine de la jeunesse pour éviter de se prononcer sur les grands sujets qui touchent la jeunesse de ce pays.
Pour preuve, le CNJ de Aliou Oumarou ne s’est jamais intéressé aux annulations des concours d’entrée à la fonction publique.Le CNJ n’a jamais pipé mot sur la situation des enseignants contractuels qui semble être une question seconde zone. Le CNJ est encore muet lorsque les scolaires battent le pavé pour revendiquer un cadre d’études décent.
Le Conseil National de la Jeunesse dirigé par Aliou Oumarou n’a jamais fait de propositions d’amélioration d’une quelconque situation à laquelle la jeunesse s’est confrontée. Le Génome de cette inefficacité ré- side dans la bipolarité de son président. Le presque quadragé- naire Aliou Oumarou qui laisse paraitre les traits d’un leader n’est en réalité qu’un sombre nombriliste.
Derrière ses discours de seilfam, le douteux jeune considère le conseil national de la jeunesse comme un ascenseur privé de réussite sociale. Mettant du coup tout en péril la mission de ce noble conseil. Cet artificieux des manigances divisionnistes de la jeunesse a rendu le CNJ en un outil de destruction de toutes visions nouvelles, un cercle fermé de remixage d’erreurs, une structure de régression. Mais comme toute structure, le CNJ actuel à ses aspects positifs notamment ceux d’enseigner à la jeunesse les genres de dirigeants qu’il faut éviter, de la nécessité d’une union agissante face à une structure régressive, d’une réaction prompte contre un CNJ déviant.
La preuve est là patente, le sieur Aliou et sa présidente de l’Union Panafricaine de la Jeunesse viennent d’être honteusement dissouts par la Commission de l’Union Africaine. Ses soupçons de fraudes à ces élections rejetées par l’union africaine si elle se confirme viennent révéler au grand jour le vrai visage de ce président du conseil national de la jeunesse. C’est la réputation et le nom du Niger qu’il vient de trainer dans la boue.
Foulant au pied tous les efforts de visibilité du Niger au plan international et sous régional grâce aux actions du Président de la République,M.Issoufou Mahamadou. Selon le communiqué de presse de la Commission de l’Union Africaine en date du 19 janvier 2018, dix (10) des 29 pays membres présents ont boycotté l’élection suite aux allégations selon lesquelles la procédure électorale a été manipulée et biaisée.
La déclaration de la commission ajoute que plusieurs pétitions selon lesquelles les procédures régulières n’ont pas été prises en compte durant l’élection ont été reçues de la part des organisations présentes.
La commission a, par conséquent, confirmé son désengagement de l’UJP et ne reconnait pas l’actuel comité exécutif. C’est juste l’histoire qui vient de rattraper le bonhomme vice-président de l’UJP. Jeunesse nigérienne à défaut de raccourcir légalement la mésaventure du sieur Aliou, il est juste nécessaire de lessiver sa conscience pour une rectification de la marche.