Dans une lettre adressée au président de la Commission de l’Union africaine (UA) et aux chefs d’État et de gouvernement réunis en Sommet à Addis-Abeba, le président des États-Unis Donald Trump tente de clore la polémique née de ses propos rapportés sur les « pays de merde ». Il annonce une visite du secrétaire d’État, Rex Tillerson, en mars.
Le président américain a-t-il enfin pris conscience des dégâts de ses propos sur les « pays de merde » (shit hole countries) ? La lettre qu’il a adressée au président de la Commission de l’Union africaine (UA) Moussa Faki Mahamat, ainsi qu’aux chefs d’Etat et de gouvernement, actuellement réunis en sommet à Addis-Abeba et dont Jeune Afrique a pu obtenir une copie, sonne en tout cas comme des excuses.
« Les États-unis respectent profondément les partenariats et valeurs que nous partageons avec l’Union africaine, les États membres et les citoyens du continent, écrit-il dans la missive, datée du 25 janvier et transmises aux délégations ce vendredi 26 janvier. Je veux souligner que les États-Unis respectent infiniment les Africains, et mon engagement pour des relations solides et respectueuses avec les États africains en tant que nations souveraines est ferme ».... suite de l'article sur Jeune Afrique