Le processus de mise en place de la Zone de libre-échange continentale visant à renforcer l’intégration économique du continent africain avance sur des pas sûrs. Mais, il ne sera pas adopté avant mars prochain.
« Il reste encore tout un travail à effectuer pour finaliser le Protocole sur le commerce des marchandises et ses annexes, ainsi que le Protocole sur les règles et procédures de règlement des différends au sein de la Zlec.», a justifié le Président Mahamadou Issoufou (photo), (Coordonnateur du processus de mise en œuvre de la Zlec), hier devant ses pairs en marge du 30ème sommet de l’Ua.
Le Président nigérien a précisé dans la présentation de son rapport, que pour finaliser les points restants, une feuille de route a été amendée. Mieux, un calendrier des réunions couvrant la période de janvier à mars 2018, a été élaboré et approuvé par les ministres du Commerce du continent.
Toutefois, des projets de documents finaux (déjà disponibles) sur la mise en œuvre du processus, seront soumis pour examen et approbation à la Commission de l’Union africaine. Ce sont ; l'Accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine et le Protocole sur le commerce des services. « Après la finalisation du travail additionnel sur les deux autres Protocoles sur le commerce des marchandises et le mécanisme de règlement des différends, l'Accord portant création de la Zlec et les trois Protocoles seront prêts à être soumis pour approbation et signature d'ici à mars 2018.», informe M. Issoufou.
Le Président nigérien a dans la foulée, proposé la tenue d’un sommet extraordinaire vers la fin du mois de mars prochain pour valider les deux protocoles restants (sur le commerce des marchandises et le mécanisme de règlement des différends). Il a profité de ce créneau pour insister sur les avantages que revêt la mise en œuvre de la Zlec. « Nous créons un marché unique qui stimulera l'industrialisation, la diversification économique et le commerce. Ce sera également un instrument qui va nous rassembler et nous permettre d’élaborer un agenda commun pour que l’Afrique parle d'une seule voix et agisse à l'unisson, tout en misant sur nos points forts dans le cadre de nos engagements commerciaux et diplomatiques avec le reste du monde.», a-t-il exhorté.