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Affaire du coup d’Etat déjoué : Le Général Salou Souleymane et ses complices condamnés
Publié le mardi 30 janvier 2018   |  La Nation


Le
© Autre presse par DR
Le général Salou Souleymane, ancien chef d’Etat major de l’Armée sous la transition de Salou Djibo


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Débuté le mardi 23 janvier 2018, le procès des militaires détenus pour leur implication dans le coup d’Etat déjoué de décembre 2015 a pris fin le jeudi 25 janvier 2018 avec plusieurs peines prononcées. Comme quoi, des éléments irréfutables ont été fournis.
48 heures auront suffi pour convaincre que le tribunal militaire qu’on était loin d’un coup d’Etat imaginaire comme ont voulu le faire croire la défense des accusés et leurs soutiens. « Il y a eu des preuves irréfutables, et même des aveux même si après certains prévenus se sont rétractés, sans doute sous l’influence de leurs avocats » ; Dixit une source proche du dossier. Pour en faire des exemples et dissuader d’éventuels éléments à tenter une telle entreprise contraire à la démocratie, les peines suivantes ont été prononcées : 15 ans d’emprisonnement pour le Général Salou Souleymane, le Capitaine Issa Amadou et le Sous-lieutenant Ousmane Awal Hamballi ; 10 ans pour le Commandant Issifi, le Capitaine Chekaraou, l’adjudant Soumaïla Abdoulaye, le MDL Mahamadou et le Brigadier Amadou Sidi Salifou ; et 5 ans pour Niandou Salou Souleymane qui n’est autre que le fils du Général Souleymane, considéré comme le principal cerveau du coup d’Etat déjoué. Les condamnés vont-ils faire appel de ces sentences ? « Je ne les vois pas dans cette voie, au regard des éléments brandis à leur encontre », a déclaré à chaud un observateur qui ajoute : « Si jusqu’en mars 2017 avec la libération des civils cités dans la même affaire, j’avais des doutes, après les peines prononcées, j’ai désormais la conviction que les accusés ont voulu mettre la démocratie entre parenthèse au Niger. Il y a des eu des affaires similaires dans lesquelles des non-lieux ont été prononcés par le tribunal militaire. Si, cette fois des peines ont été dites, et surtout des peines lourdes, c’est qu’il y a des preuves irréfutables ». Pour cet autre commentateur, dès le début l’affaire sentait un vrai coup d’Etat lorsque sur les réseaux sociaux, certains internautes comptant parmi les adversaires de la Renaissance avaient annoncé une journée libératrice coïncidant avec la date du putsch déjoué. Autres choses qui dénotent du sérieux du procès : les relaxes prononcées en faveur de deux prévenus militaires contre lesquels sans doute les éléments ont été très légers. Il s’agit du Colonel Tahirou Zarma, du Lieutenant-colonel Dan Hawa et du 1er classe Mourzouk.

En mars 2017, plusieurs prévenus civils incarcérés dans le même dossier parmi lesquels 3 députés élus sous la bannière du Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN/FA Lumana/Africa) ont recouvré la liberté, faute de solides charges à leur encontre.

Selon les informations présentées au moment de la découverte du complot en décembre 2015, le Général Salou Souleymane et ses complices envisageaient de renverser le régime démocratiquement élu d’Issoufou Mahamadou et projetaient d’agir le 18 décembre 2015 et de neutraliser (entendre par neutraliser, tuer s’il le faut) le Président de la République à son retour des manifestations de la fête tournante de l’indépendance célébrée à Maradi.

Oumarou Kané

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