Abuja (Nigeria) - L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) va lancer BIOPALT, un projet visant à restaurer scientifiquement et culturellement le bassin du lac Tchad, qui se rétrécie.
M. Osuji Otu, responsable des programmes pour les sciences à l’UNESCO, a déclaré mercredi à Abuja que le projet a pour objet de renforcer les capacités des Etats membres de la Commission du bassin du lac Tchad (Cameroun, Tchad, Congo, Niger et Nigeria) pendant trois ans.
Le projet vise à sauvegarder et à gérer durablement les ressources hydrologiques, biologiques et culturelles du bassin du lac Tchad, afin de soutenir la réduction de la pauvreté et de promouvoir la paix dans les pays concernés.
Plus de huit (8) millions de personnes dans la région du bassin du lac Tchad, travaillant essentiellement dans l’agriculture et l’aquaculture, ont été mises au chômage à cause du rétrecissement du lac.
Le lac a considérablement rétréci, limitant la quantité d’eau nécessaire pour abriter des poissons et pour construire des barrages pour l’agriculture.
« Actuellement nous tenons une réunion de consultation avec les partenaires qui vise à lancer BIOPALT les 15 et 16 février. Il s'agit d’un projet de restauration du Bassin du Lac Tchad, en utilisant une méthode scientifique, une méthode culturelle pour rétablir la paix dans la région ainsi que le développement durable dans le bassin », a-t-il déclaré.
Le projet spécial est financé par la Banque africaine de développement (BAD) et durera trois ans.