Au Niger, le procès en cassation de l’opposant Hama Amadou dans l’affaire du trafic de bébés nigérians débute ce mercredi 31 janvier. Lui et son épouse avaient été condamnés l’an passé à un an de prison ferme, reconnus coupables de supposition d’enfant, un délit qui consiste à attribuer la maternité d’un nouveau-né à une femme qui ne l’a pas mis au monde. En exil en France, l’ancien président de l’Assemblée nationale n’a pas purgé sa peine. Ses avocats, eux, montent une nouvelle fois au créneau.
Me Souley Oumarou ne décolère pas. Pour lui, les droits de la défense n’ont pas été respectés dans ce dossier. Hama Amadou n’a jamais été présenté à un juge et lui n’a pas eu accès à l’intégralité du dossier pour ce procès en cassation.
« Malgré nos multiples demandes auprès du greffier en charge de la Cour de cassation, auprès du président de la chambre, nous n’avons pas eu droit à l’intégralité des actes qui sont dans le dossier. Notamment le contenu du rapport qui est le résumé de l’instruction qui a été menée par le conseiller rapporteur pour expliquer les aboutissants du point de vue de la loi justement par rapport à ce dossier », souligne Me Souley Oumarou.... suite de l'article sur RFI