Les rencontres gouvernement/opérateurs économiques sur la loi des finances 2018 se multiplient et se succèdent. Et, elles sont en train de produire du positif. Au grand soulagement de la population !
Le mardi 30 janvier 2018, le ministère des Transports et l’Organisation Patronale des Gares Modernes ont paraphé un document. Celui-ci a trait aux tarifs des transports interurbains qui connaissent depuis quelques jours une hausse. Cela sous le prétexte de l’entrée en vigueur des nouvelles mesures fiscales contenues dans la loi des finances 2018. Tout ce qui est en train de provoquer un tollé général au sein de la population.
Au terme de leurs échanges, les deux parties (Gouvernement et Organisation Patronale des Gares Modernes) sont convenues de ce qu’il suit : le retour aux anciens tarifs majorés d’une TVA de 19%.
Au sein de l’opinion, cet accord est vivement salué en ce qu’il obligera les compagnies de transport interurbains de revoir leurs récentes tarifications exorbitantes. « C’est cela qu’on attend du gouvernement, d’avoir un œil regardant sur les comportements des opérateurs économiques » ; Dixit Moussa. A, prestataire de services dans le domaine informatique. Aussi, encourage-t-il le gouvernement à poursuivre sur cette même lancée afin de protéger les consommateurs de la boulimie des opérateurs véreux.
Rappelons que le 25 janvier dernier, le Ministre d’Etat Albadé Abouba, assurant l’intérim du Premier Ministre était justement devant les opérateurs économiques. Lors de cette rencontre, il avait attiré l’attention de ces derniers sur certains agissements notamment l’augmentation des prix de certains produits et prestations sous le prétexte de l’application des nouvelles mesures fiscales contenues dans la loi des finances 2018.
Puis ce fut au tour du Chef du Gouvernement en personne, Brigi Rafini d’échanger avec les mêmes interlocuteurs autour dudit sujet.
Comme on peut le constater, les autorités de la 7ème République suivent de près les comportements et agissements des opérateurs économiques avec l’entrée en vigueur de la loi des finances 2018. Cette loi des finances, faut-il ajouter, continue d’être prise en partie dans tous les discours d’une partie de la société civile qui trouve ses nouvelles mesures fiscales, antisociales. Pour le Gouvernement, lesdites nouvelles mesures, très bien encadrées, permettront de faire face à la situation de crise économique du moment qui n’est pas nigérienne mais régionale et mondiale.
A noter que le Niger fait partie des pays où l’incivisme fiscal est une réalité. Entre autres effets attendus par le Gouvernement dans l’application de la loi des finances 2018, c’est de parvenir à réduire cet incivisme fiscal criard.