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Ouverture à Niamey de la 25ème réunion du Comité régional de programmation et de suivi du CILSS
Publié le samedi 3 fevrier 2018   |  Agence Nigerienne de Presse


Echanges
© aNiamey.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Echanges croisés entre journalistes et communicateurs ouest-africains autour du phénomène de la dégradation des terres
Lomé, du 3 au 7 octobre 2016. Hôtel IBIS. Atelier sous-régional de renforcement des capacités des hommes et femmes de média et de communicateurs sur la thématique de Gestion Durable des Terres et des Eaux (GDTE) dans les pays SAWAP (Programme de la Banque Mondiale/FEM pour le Sahel et l’Afrique de l’Ouest -Sahel and West Africa Programme-). Atelier pratique s`inscrivant dans le cadre de la mise en oeuvre du BRICKS (Projet de Renforcement de la résilience par le biais de services liés à l’innovation, à la communication et aux connaissances) par le CILSS, l`OSS et l`UICN-PACO.


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Dans le cadre de la tenue des instances statutaires du Comité permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), qu’abrite Niamey, la capitale du Niger, s’est ouverte, ce vendredi 02 février au Centre régional AGRYMET, la 25ème réunion de son Comité régional de programmation et de suivi (CRPS).
Cette rencontre de trois jours sera suivie, le 5 février, de la 52ème réunion du Conseil des Ministres de cette organisation internationale, avant la tenue de la 18ème Conférence des Chefs et de Gouvernement le 7 février, toujours dans la capitale nigérienne.
Autour du thème : "Avec le CILSS, un autre Sahel est possible", cette réunion des experts du CILSS a pour objectif d’examiner et d’analyser de manière critique le bilan et le programme d’activités du système du CILSS, mais aussi à proposer au Conseil des Ministres les mesures correctives appropriées de nature à le rendre plus performant et plus crédible auprès de ses Etats membres et Partenaires.
En procédant à l’ouverture de cette réunion, le Ministre de l’Agriculture du Mali et Ministre Coordonnateur du CILSS, Dr Nango Dembélé, après s’être réjoui du fait que ces assises de Niamey interviennent après le dénouement heureux de la crise qu’a connue le CILSS en 2016, a salué les réalisations ces dernières années de l’Institution internationale dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la maîtrise de l’eau, de l’accès au marché, de la lutte contre la désertification et le changement climatique au Sahel et en Afrique de l’Ouest se sont améliorées pour le bien-être de nos populations.
Aussi, s’est-il félicité, « avec les projets et programmes déjà en cours au CILSS, les mois à venir augurent des lendemains meilleurs avec de nouvelles initiatives qui viendront enrichir notre portefeuille », faisant notamment cas du Programme régional d’investissement pour le développement de l’élevage dans les pays côtiers (PRIDEC), ou encore le Programme régional de dialogue et d’investissement pour le pastoralisme et la transhumance au Sahel et dans les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest (PREDIP).
Et même si, selon lui, ces projets sont la preuve que le CILSS « dispose d’une expertise technique avérée et scientifiquement prouvée pour accompagner nos Etats dans leurs actions de développement », il n’en demeure pas moins qu’ils représentent « de grands défis pour chacun de nous », a-t-il fait observer.
Auparavant, le Secrétaire Exécutif du CILSS, Dr Djimé Adoum, après avoir rappelé que le Niger, membre fondateur du CILSS, œuvre inlassablement aux côtés des autres Etats membres à la réalisation de la vision du CILSS qu’un autre Sahel est possible, a également fait observer que « le Sahel est l’une des régions les plus vulnérables du monde face au changement et à la vulnérabilité climatiques. Son économie est caractérisée par une agriculture dépendante à 97% de la pluviométrie contribuant ainsi à plus de 25% de son PIB ».
En plus, a-t-il reconnu, « l’insuffisance de nos productions agricoles, la faiblesse et l’instabilité des revenus constituent d’importants freins au développement économique et social de nos pays ». D’où, selon lui, le taux de pauvreté élevé, particulièrement en milieu rural, accentuant ainsi l’émigration et l’exode rural et compromettant la stabilité et la sécurité de la région.
C’est donc pour relever ces immenses défis que « le CILSS a, au cours de l’année 2017, poursuivi la mise en œuvre des programmes engagés dans le domaine de la sécurité alimentaire, la gestion durable des terres, l’adaptation aux changements climatiques et la maîtrise de l’eau à des fins agricoles », a expliqué Dr Adoum, qui a également cité d’autres actions entreprises par son Institution qui a à cœur la résilience des populations sahéliennes.
Des actions soutenues par les principaux partenaires du CILSS et dont la représentante à cette cérémonie, Mme Cornel Laurent, a réitéré la poursuite de la coopération au regard des résultats obtenus. Elle a notamment salué « l’efficacité du système d’alerte précoce installé par le CILSS dans la région » et qui « permet une réaction à temps pour répondre aux cas de crises ou d’insuffisance fourragère et alimentaire ».
Elle a également encouragé le CILSS à poursuivre ses efforts de réforme afin d’améliorer sa performance et surtout de restaurer sa crédibilité et maintenir la confiance de ses partenaires dont la liste s’agrandit chaque année.

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