NIAMEY -- La capitale nigérienne va accueillir mercredi prochain les assises de la 18ème Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement du Comité permanent inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), axées essentiellement sur la sécurité alimentaire et la gestion des ressources naturelles, apprend-on de source officielle.
La rencontre au sommet sera précédée, lundi 5 février, par la 53ème Session ordinaire du Conseil des ministres de ladite organisation, selon le programme d'activités de la conférence.
Auparavant, la réunion des experts du CILSS, qui se tient depuis vendredi, autour du thème : "Avec le CILSS, un autre Sahel est possible", a pour objectif d'examiner et d'analyser le bilan et le programme d'activités du système du CILSS, mais aussi de proposer au Conseil des ministres les mesures correctives appropriées afin de le rendre plus performant.
"Le Sahel est l'une des régions les plus vulnérables du monde face au changement et à la vulnérabilité climatiques. Son économie est caractérisée par une agriculture dépendante à 97% de la pluviométrie contribuant ainsi à plus de 25% de son PIB", selon le secrétaire exécutif du CILSS, Dr Djimé Adoum.
En outre, "l'insuffisance de nos productions agricoles, la faiblesse et l'instabilité des revenus constituent d'importants freins au développement économique et social de nos pays", a-t-il poursuvi.
Le CILSS a été créé le 12 septembre 1973 à la suite des grandes sécheresses qui ont frappé le Sahel dans les années 1970. Il regroupe 13 États membres (Bénin, Côte d'ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal, Togo, Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad et Cap-Vert).
Son objectif est de s'investir dans la recherche de la sécurité alimentaire et dans la lutte contre les effets de la sécheresse et de la désertification, pour un nouvel équilibre écologique au Sahel.